L’ACOSS, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de la caisse nationale de l’URSSAF, elle collecte les cotisations et les contributions sociales qui financent les 4 branches de l’URSSAF : maladie, vieillesse, familles, et accidents du travail / maladies professionnelles. Elle s’occupe du recouvrement du contrôle, et du contentieux.
Enfin elle met les fonds encaissés à disposition des 4 branches en fonction de leurs besoins.
Quelques chiffres :
- 488.8 milliards d’euros encaissés
- 9.6 Millions de cotisants gérés
Depuis quand ?
- 1945 : année de création du régime général des salariés
- 1960 : l’URSSAF est rendue obligatoire
- 1967 : création des 3 branches : familles / vieillesse/santé et création de l’ACOSS
Ses actions :
L’ACOSS est à l’initiative de la DSN par exemple.
Quels sont les contrôles et les résultats de l’ACOSS ?
- 208 000 contrôles et enquêtes en 2015
- 57 % des sociétés ont été contrôlées ces quatre dernières années.
- 51.9% c’est la fréquence des redressements (soit plus de 1 sur 2)
- 22584€ est le redressement moyen par SIREN redressé
- 1,528 Md€ de régularisation dont 1,338 Md€ de redressements et 189 M€ de restitutions
- 47 203 contrôles sur pièces
- 463 M€ de redressements de cotisations au titre de la lutte contre le travail dissimulé
- 54 518 entreprises visitées dans le cadre des actions de prévention et de recherche de travail illégal
Les parts des principaux motifs de régularisations :
52% de redressements concernent les rémunérations non soumises à cotisations soit 791 millions d’euros. Il s’agit principalement des éléments de salaires n’ayant pas, à tort, fait l’objet de cotisations (de l’erreur à la fraude), la détection de travail dissimulé, les salaires non déclarés, les gratifications, les primes, les indemnités, les avantages diverses mal calculés.
16.8% concernent des mesures dérogatoires en faveur de l’emploi : par exemple la loi TEPA, les allègements Fillon mal calculés ou la modulation du taux d’assurance chômage etc…
11.2% concernent des cotisations, des contributions, ou des pénalités : par exemple des allocations, des remboursements non justifiés, des remboursements transport versés à tort, un dépassement des limites d’exonérations etc…
9% concernent des frais professionnels ou des déductions non justifiées.
Que faut-il retenir ?
- 64% des entreprises contrôlées sont des TPE de moins de 10 salariés et 57% d’entre elles ont été redressées.
- 36% sont des PME, des GE ou des TGE.
- 15% des PME (10 a 249 salariés) et 95.2% des GE et TGE (+250 salariés) contrôlées ont été redressées.