Une expérimentation dans 7 régions
Depuis le 1er janvier 2017, il est possible d’entrer en apprentissage jusqu’à 30 ans au lieu de 25 ans. Sept régions ont fait le choix de cette expérimentation jusqu’en décembre 2019 dans le cadre de la loi Travail : Bretagne, la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand Est, les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et les Pays de la Loire
Selon ce même décret, la Bretagne et les Hauts-de-France ont commencé à expérimenter également, depuis le 1er janvier, la possibilité de déroger aux modalités d’affectation des fonds de la taxe d’apprentissage, comme le prévoit l’article 76 de la loi travail.
A l’issue des deux expérimentations, qui se termineront le 31 décembre 2019, chaque région devra adresser un bilan à l’Etat. Le gouvernement devra ensuite remettre au Parlement, avant le 1er juillet 2020, un rapport pour chacune des expérimentations, qui précisera, le cas échéant, les conditions de leur généralisation.
Qu’est-ce que permet le contrat d’apprentissage ?
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail écrit à durée limitée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI) entre un salarié et un employeur. Il permet à l’apprenti de suivre une formation en alternance en entreprise sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage et en centre de formation des apprentis (CFA) pendant 1 à 3 ans.
L’apprentissage est possible du CAP au bac+5, et s’il a longtemps été réservé aux domaines du commerce, de la gestion et de l’industrie, aujourd’hui de nombreuses filières s’y sont ouvertes comme les ressources humaines, le droit, le social, la culture, la communication, l’informatique et le web.
Enfin, dans le cadre d’un apprentissage, les frais de scolarité sont payés par l’entreprise. Cette dernière verse également un salaire tous les mois à l’apprenti.